Article: Andrew Haas, Gewalt and Metalēpsis: On Heidegger and the Greeks.

Andrew Haas
Gewalt and Metalēpsis: On Heidegger and the Greeks

Résumé

Cet article cherche à interroger Heidegger en tant que traducteur. Nous montrons d’abord que le refus de traduire hypokeimenon par subiectum rend possible une onto-héno-chrono-phénoménologie de la choséité de la chose comme constance. Ensuite, nous démontrons que la tentative visant à penser la transformation de l’alētheia ne peut éviter la traduction et toutes ses violences. Enfin, nous faisons retour aux Grecs en vue de penser la traduction comme metalēpsis, de réinterpréter la traduction platonicienne des Idées comme choses, de repenser le noūs aristotélicien comme auto-traducteur, et de suggérer que l’origine de la pensée réside peut-être aussi dans la traduction.

Abstract

This article seeks to interrogate Heidegger as translator. First we show that the refusal to translate hypokeimenon as subiectum, opens up the possibility of an onto-heno-chrono-phenomenology of the thingliness of the thing as constancy. Second we demonstrate that the attempt to think a transformation of alētheia cannot avoid translation and all its violences. Finally we return to the Greeks in order to think translation as metalēpsis, to reinterpret the Platonic translation of ideas as things, to rethink the Aristotelian noūs as self-translating, and to suggest that the origin of thinking may lie in translation as well.

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